Maintenant, nous allons parler de la 2e série de voyelle.
C’est la série–i .
Là, on a l’alternance de quatre voyelles : -ı, -i, -u, -ü.
Comment cette alternance de voyelles se fait-elle ?
-C’est la voyelle finale du mot qui influence la voyelle du suffixe.
Observons les tableaux ci-dessous :
SÉRIE –i (-ı / -ü / u) :
Voyelles finales du mot → Voyelle du suffixe
e – i → i
ö – ü → ü
a – ı → ı
o – u → u
C’est l’économie du mouvement des lèvres dont il s’agit !
Oui, on fait moins bouger les lèvres en prononçant i après e ou i que si on prononçait ü par exemple.
Parce que ce sont des voyelles du même type. Illustration :
→ e et i sont des voyelles antérieures plates » prononcées avec les lèvres étirées. Donc, il est plus aisé de prononcer i après ces deux voyelles.
Essayez…: e – i > i
→ a et ı sont des voyelles postérieures « non arrondies » prononcées avec les lèvres non arrondies. Donc, c’est plus aisé de prononcer ı après ces deux voyelles.
Essayez…… : a – ı > ı
Continuons : ö et ü sont des voyelles antérieures « arrondies » prononcées avec les lèvres arrondies. Donc, c’est plus aisé de prononcer ü après ces deux voyelles.
Essayez…: ö – ü > ü
De même, il est plus aisé (cela demande moins d’effort à notre bouche) de prononcer (u) une voyelle postérieure arrondie, après une voyelle du même type (postérieure – arrondie) : (o et u).
Essayez… : o – u > u